Cette nuit, le principal suspect dans la disparition de Sihem Belouahmia (18 ans), survenue dans le Gard le 25 janvier 2023 au soir, est finalement passé aux aveux, devant les enquêteurs de la gendarmerie de Nîmes. Son corps a été retrouvé dans une forêt du Gard.
Le suspect s’en était pris à la lycéenne mercredi dernier, aux alentours 23h, après une visite chez sa grand-mère de 95 ans.
Une semaine après, au cours de la nuit, il a indiqué aux enquêteurs où se trouvait le corps sans vie de la victime et celui-ci a ensuite été retrouvé dans une forêt du Gard.
Un “différend amoureux” à l’origine de l’affaire
Mahfoud Hansali (39 ans) a évoqué une dispute avec Sihem qui aurait dégénéré, explique Le Parisien. Pour faire taire Sihem, il a expliqué avoir mis la main sur la bouche de la jeune fille et l’aurait étouffé. Des déclarations qui devront être corroborées notamment par l’autopsie.
Selon le principal suspect, Sihem était amoureuse de lui et aurait voulu une relation avec lui. Ce qu’il explique ne pas avoir voulu en raison de sa proximité avec sa cousine (ex-compagne de Mahfoud). Mais ses propos sont très discutables étant donné que personne en dehors de lui n’était au courant cette liaison.
Un homme très connu des services de police
Arrêté mardi soir, il avait depuis nié toute implication devant les enquêteurs de la section de recherches.
L’homme en question était très connu par la justice et son casier judiciaire présente 13 mentions. On y retrouve notamment des vols avec violence, de l’atteinte aux biens, des faits de délinquance sur la route.
En septembre 2012, il avait été condamné à 12 ans de prison pour et il était libre en 2023 (je pose ça là)
Son parcours judiciaire, avant même ses aveux du 1er février, n’était pourtant pas terminé : l’homme devait comparaître… ce mercredi devant les assises du Gard, pour un nouveau vol à main armée. Le procès a, bien entendu, été renvoyé à une date ultérieure, compte tenu de ses aveux.
L’autopsie attendue
Initialement inculpé pour « enlèvement et séquestration », il devrait bientôt l’être pour « meurtre » sur la base de ses aveux.
En attendant, l’enquête se poursuit. Il faudra d’abord découvrir quand et comment Sihem a été tué. Une autopsie, ainsi qu’une étude de son téléphone devraient permettre d’apporter des réponses.
Selon Mes Sara Benlefki et Mourad Battikh, les avocats de la famille ont demandé le respect de la « période de recueillement » et leur ont assuré qu’ils « font pleinement confiance aux autorités judiciaires pour connaître et comprendre les circonstances entourant sa mort ».
Sources : Le Parisien / Ouest-France / L’Alsace
