Il y a quelques mois nous entendions comme quoi la justice américaine souhaiterait se passer de son droit à l’avortement. Cela s’était accentué il y a quelques semaines avec l’Etat du Texas (très conservateur) qui avait choisi d’adopter une loi anti-avortement.
En effet, cette loi interdisait l’avortement au-delà de six semaines de grossesse, même en cas de viol ou d’inceste, à partir du moment où les premiers battements de cœurs sont perceptibles.
Adopté par la Cour Suprême américaine en 1973, et depuis protégé par la Constitution, l’arrêt historique Roe v. Wade de 1973 est aujourd’hui menacé.
C’est ce qu’a révélé une fuite d’un avant-projet de décision de la Cour Suprême rapporté par le média “politico”. « totalement infondé dès le début ». « Nous estimons que Roe v. Wade doit être annulé » a déclaré le juge conservateur Samuel Alito. Par conséquent, si l’arrêt est abrogé au niveau fédéral, chaque Etat fédéré deviendra ainsi libre de pouvoir autoriser ou non l’avortement sur son territoire.
En réaction, des manifestations spontanées ont eu lieu à Washington devant le sommet du pouvoir judiciaire américain. D’autant plus que cela a de fortes chances d’aboutir puisque la majorité des neufs juges sont conservateurs, et que depuis l’arrivée de Donald Trump en 2016, l’institution semble peu à peu se diriger dans ce sens.
Source : Les Echos / The Guardian / 20 minutes
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