Mécontents de la médiatisation du meurtre de Lola survenu vendredi soir dans le 19e arrondissement de Paris, l’extrême droite dénonce un francocide.
L’émotion est toujours vive à Paris trois jours après la mort d’une jeune collégienne dans le 19e arrondissement de la capitale. Lola, 12 ans, a été retrouvée morte recroquevillée dans une malle, dans la cour de sa résidence. Deux suspects ont été présentés à un juge d’instruction lundi alors qu’une information judiciaire a été ouverte pour meurtre et viol avec actes de torture et de barbarie. Une femme de 24 ans a été mise en examen puis placée en détention provisoire.
La principale suspecte (à droite de la photo) est une étudiante algérienne entrée sur le territoire français légalement en 2016. Depuis, sa situation a évolué et elle faisait l’objet depuis août dernier d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français).
Pour l’extrême droite, c’est clair, l’Algérienne a commis ce crime parce que Lola était blanche. Un énième signe montrant que les Français sont en train de se faire tuer par les migrants (“francocide”). Pire encore, ils comparent la médiatisation de l’affaire Lola avec celles de George Floyd, Adama Traoré ou encore de l’Affaire Théo.
Sauf qu’en réalité, rien ne démontre que Lola a été tuée à cause de sa couleur de peau. D’après France Bleu, il y aurait eu une dispute entre la jeune femme et les parents de Lola qui sont gardiens de l’immeuble. Le différend aurait été causé parce qu’ils ont refusé de lui donner un badge d’accès à l’immeuble.
Sources : France Bleu (faits bruts) / Réseaux sociaux (ressources analyse)
Vous avez aimé la publication ? N’hésitez pas à la partager et à vous abonner à la newsletter pour ne plus rater le moindre article et en rejoignant la communauté sur Instagram en cliquant sur la phrase !
