"Relève-toi Bonobo" Racisme : Loïc Akono insulté de Bonobo en plein match de basketball (Fisko James)

Racisme : Loïc Akono insulté de Bonobo en plein match de basketball


“relève-toi bonobo !”, un basketteur noir insulté de singe durant un match de nationale 2 en France. 

L’injure raciste a été proférée par un spectateur pendant le troisième quart-temps du match. Très en colère, Loïc Akono est filmé en train de s’expliquer brièvement avec ce fan, avant d’avoir une conversation visiblement musclée avec un arbitre, et d’être remplacé quelques instants plus tard par un coéquipier. Non sans avoir risqué, dit-il, de prendre au passage une faute technique de la part des arbitres lors de cette séquence très confuse.

Le meneur de 35 ans a pris la parole sur Twitter en déclarant : J’ai décidé de quitter le terrain aujourd’hui à Charleville-Mézières après cette phrase d’une personne dans les gradins « relève toi bonobo » et le comble je me suis fait menacer de prendre une faute technique parce que j’avais des choses à leur dire. C’est bien la première fois que ça m’arrive. J’ai pris cette position de rentrer au vestiaire et rien n’allait me faire changer. C’est bien dommage en 2023 d’en arriver là mais je ne pouvais pas rester sur ce terrain.

Cet ancien joueur professionnel de 35 ans a raconté plus en détail au site Be Basket que c’est en fait un de ses coéquipiers, Kevin Kaly, qui a entendu l’injure raciste, au moment où il l’aidait à se relever après une chute au sol non loin du public.

« Il me répète (alors) ce qui a été dit : “relève-toi bonobo” », raconte Loïc Akono. « Au même moment, l’arbitre arrive sur l’action, m’indique qu’il a entendu mais me dit de garder mon calme, que le jeu va reprendre. Moi, je ne pouvais pas laisser le jeu reprendre. J’avais envie de parler avec ces gens-là, de leur adresser un petit mot. Donc je vais vers eux en leur disant : “moi je suis un bonobo ? Moi je suis un bonobo ?” (…) À partir de là, c’est allé très vite. Mon coach m’a sorti. »

« En une fraction de seconde, j’ai réalisé qu’on m’avait insulté de bonobo et que c’est comme si l’on m’avait coupé la langue derrière, en me disant que je n’avais rien le droit de dire, de faire et que je devais encaisser pour continuer à jouer tranquillement », poursuit le joueur dans son témoignage pour Be Basket« J’ai donc pris la décision de quitter le terrain et je suis resté sur cette position-là. J’avais envie de marquer les esprits, marquer le coup. »

Et vous qu’en pensez-vous ? Seriez-vous sorti du terrain comme Loïck Akono ? 

Sources : BeBasket / The HuffingTonPost / Le Figaro

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