Une découverte macabre a eu lieu dans le quartier de la Grande Borne à Grigny dans l’Essonne. Alors qu’Armelle, une mère d’origine béninoise avait disparu après être partie rendre visite à son ex-conjoint/amant pour s’expliquer, ses enfants inquiets ont donné l’alerte au commissariat. Après des recherches, son corps a été retrouvé sans vie dans le congélateur d’une boucherie de quartier.
À Grigny, dans l’Essonne, le corps sans vie d’une femme béninoise d’une quarantaine d’années a été découvert dans un appartement situé au-dessus d’une boucherie à la place du Damier.
Cette mère de trois enfants avait été signalée disparue par ses enfants le 20 juillet. La police a retrouvé son corps dans un congélateur, et son compagnon, avec qui elle était depuis environ un an, est le principal suspect dans cette affaire.
Une disparition inquiétante depuis mercredi 19 juillet
La victime était accompagnante d’élèves en situation de handicap dans une école primaire et n’avait plus donné de nouvelles depuis le mercredi soir. Son fils aîné avait également affirmé avoir vu le compagnon de sa mère en état d’ébriété avancé ce soir-là lorsqu’il était reparti sur les lieux pour s’assurer que sa mère allait bien. Ce dernier lui avait répondu qu’elle était repartie en Uber.
Le vendredi soir, la police a arrêté le suspect pour port d’arme, et lors de son arrestation, il présentait des traces de sang sur lui. Cela a conduit les forces de l’ordre à perquisitionner son domicile, où ils ont découvert le cadavre.
Le principal suspect est le boucher du quartier
Des témoins et des amis de la victime ont déclaré que le suspect était le boucher du quartier, et qu’il n’aurait pas accepté le souhait de la maman de mettre fin à leur relation. Ils avaient prévu de se rencontrer le mercredi soir pour en discuter.
La découverte du corps a choqué la communauté, et des inquiétudes ont été soulevées concernant le bien-être des enfants de la victime, en particulier son plus jeune, qui souffre d’une drépanocytose.
Deux suspects, le compagnon et une amie du suspect, ont été présentés à un juge en lien avec l’affaire. La femme, amie du principal suspect, a été elle aussi mise en examen pour recel de cadavre, modification d’une scène de crime et atteinte à l’intégrité d’un cadavre. Âgée de 38 ans, elle a eu des échanges téléphoniques avec le mis en cause après le meurtre.
L’autopsie a révélé des impacts de tir par arme à feu sur le corps de la victime, un à la tête et un autre au thorax.
L’enquête se concentrera sur la détermination des rôles précis des personnes impliquées dans le processus mortel.
Sources : Le Parisien / Le Figaro / BFMTV / Les Échos du Congo Brazzaville
