Élisabeth Borne a présenté la réforme des retraites en appelant à la solidarité des Français. L’âge de départ à la retraite recule de 62 à 64 ans et il faudra 43 années de travail pour espérer toucher une retraite à taux plein.
La première ministre a aussi annoncé la fin des régimes spéciaux comme ceux de la RATP et des travailleurs de l’énergie dès le 1er septembre 2023. Un avantage qui leur permettait de partir à la retraite plus tôt.
L’âge de départ à la retraite sera progressivement décalé vers 64 ans à raison de 3 mois par an jusqu’en 2030. La première génération touchée par la réforme sera celle née à partir du 1er septembre 1961.
Aussi, le minimum de pension sera valorisé et se situera aux environs de 1 200€ nets par mois.
Le gouvernement justifie la réforme par le fait que l’espérance de vie a augmenté et aussi par celui du vieillissement croissant de la population française. Dans sa forme actuelle, le système risquerait de couler.
Or, les statistiques démontrent que même si l’espérance de vie augmente, les gens ne sont pas pour autant en bonne santé. À 35 ans, une femme cadre aura encore 53 ans devant elle, là où l’homme ouvrier n’en aura que 42,6 ans.
Les chiffres montrent aussi que les séniors peinent à conserver leur emploi avant leur départ à la retraite. Actuellement, seuls 40% des 60-64 ans occupent encore un poste.
Sources : France Bleu / Le Monde / INSEE / La Dépêche / La Voix du Nord
