World Athletics a annoncé de nouvelles règles qui interdisent à certaines athlètes transgenres de participer aux compétitions de course et de saut en longueur réservées aux femmes.
Les nouvelles réglementations, qui entreront en vigueur le 31 mars, interdisent aux athlètes ayant subi une “puberté masculine” de participer aux compétitions de classement mondial féminin.
La décision a été prise après une délibération avec des groupes tels que les fédérations membres de World Athletics, l’Académie mondiale des entraîneurs d’athlétisme et la Commission des athlètes et des représentants de groupes de défense des droits des transgenres et des droits de l’homme.
Cependant, World Athletics a déclaré qu’elle créerait un groupe de travail pour évaluer la question de l’inclusion des transgenres au cours des 12 prochains mois et que la décision pourrait être réévaluée à l’avenir.
La communauté scientifique continue de débattre de la question de savoir si les hormones androgènes comme la testostérone constituent un marqueur utile de l’avantage athlétique.
Des athlètes comme la Namibienne, Christine Mboma ou encore la Sud-africaine Caster Semenya risquent d’être les plus impactées par ce durcissement de la législation concernant les athlètes transgenres ou ayant un taux de testostérone élevé.
Sources : Ouest France / CNN / BBC Sports
