Face à la progression de l’influence russo-chinoise en Afrique, les États-Unis décident de changer leur politique relationnelle avec les pays africains.
Cela fait plusieurs années que nous constations que les Africains avaient de plus en plus tendance à se détacher des occidentaux au profit de la Russie et de la Chine. Voyant ces deux superpuissances rivales étendre leur influence sur le continent africain, les États-Unis ont décidé donc de mettre fin à leur « passivité ». Un projet visant à endiguer l’influence « néfaste » de Pékin et de Moscou en Afrique. Les USA organiseront par ailleurs un sommet américano-africain à Washington.
Ce lundi, les USA ont publié un document nommé Stratégie américaine envers l’Afrique subsaharienne dans lequel ils émettent 4 objectifs pour les cinq prochaines années dans la région :
• favoriser les sociétés ouvertes,
• offrir des dividendes démocratiques et en matière de sécurité,
• travailler au redressement après la pandémie et sur les opportunités économiques,
• soutenir la préservation et l’adaptation au climat et une transition énergique juste.
Cette nouvelle stratégie reconnaît aussi l’importance démographique croissante de l’Afrique, son poids à l’ONU, tout comme ses immenses ressources naturelles et opportunités.
Autrement dit, je pense qu’il s’agit plus d’une bataille de qui aura la plus grande influence et le meilleur accès au potentiel actuel et futur du continent africain. Surtout quand on sait que l’Afrique possède la population la plus jeune au monde et que d’ici à 2050 sa population aura quasiment doublé, passant selon les projections de 1.4 milliard à 2,7 milliards d’habitants, et ça ne sera pas fini.
Sources : Les Echos / La Tribune / Connaissances personnelles
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