En Turquie, le 26 mars, une étudiante gabonaise a été retrouvée morte dans un ruisseau. L’affaire continue de défrayer la chronique et l’opinion, qui s’interroge sur les circonstances de ce drame, en réclamant justice.
Dina, âgé de 17 ans, de son vrai nom Jeannah Danys Jeanna, a été retrouvée morte à moitié nue le 26 mars dernier au nord de la rivière de Filyos située à 100 km de son université de Karabük.
Les autorités turques ont réalisé des autopsies et les premières montrent que la jeune fille serait morte noyée et qu’aucune trace de violences ou de viol auraient été identifiées. Une version qui a vivement consterné la communauté africaine y compris la famille de la victime. Tous réclament justice.
Indignation et appels à la justice pour Dina
Sa mort a suscité une vive émotion dans la communauté noire car l’étudiante avait deux jours avant envoyé plusieurs notes vocales à sa mère pour lui témoigner sa détresse.
Dans ces vocaux, elle expliquait en sanglots à sa mère que ses jours étaient en danger à Karabük. Qu’elle subissait notamment des violences et du racisme quotidiennement et qu’elle envisageait d’aller dans une autre université où il n’y a pas de racisme. Dina a supplié sa mère pendant de nombreuses minutes pour qu’elle lui envoie de l’argent pour partir.
Ce genre d’affaire remet l’accent sur une négrophobie assez présente dans ces pays du Maghreb et du Moyen-Orient.
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Sources : Gabon Review / FAAPA / TV5 Monde / Actu Cameroun / Hurriyet Daily News (média turque)