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Mais que se passe t-il avec l’Algérie ces dernières semaines ?
Depuis quelques semaines maintenant, la France et l’Algérie connaissent de vives tensions diplomatiques. Cela a commencé lorsque la France a décidé de réduire le nombre de visas accordés aux pays du Maghreb, une réponse à des pays refusant de coopérer en récupérant les immigrés indésirables alors qu’ils étaient expulsés de la France. Puis, il s’en est suivi d’un rappel de l’ambassadeur d’Algérie à Paris, après les mots durs qu’Emmanuel Macron a tenu à l’encontre de la terre des Berbères. En effet, il avait réagi en critiquant l’Algérie, en la qualifiant de « système politico-miliaire fatigué, vivant sur une rente mémorielle ». Une sortie qui n’avait pas plu à la classe dirigeante et à l’opinion publique algérienne.
La sortie médiatique du président algérien
Ce weekend, le président algérien a réagi en disant qu’il exigeait de l’État français un « total respect » et que l’histoire ne devait pas être falsifiée. Il a notamment appuyé sur les liens historiques qui existent entre la France et l’Algérie de part l’histoire commune entre les deux pays (conquête française de l’Algérie en 1830) et les accords passés entre les deux pays.
Le ministre français Gérald Darmanin (dont le deuxième prénom est Moussa) a annoncé que 7 000 binationaux avaient été présentés à Alger, et que l’État algérien avait refusé leur accueil. À cela, Abdelmadjid Tebboune a répondu que ce chiffre est mensonger, car selon ses dires, seuls un peu plus de 94 personnes avaient été présentées à Alger. Quelques d’entre eux ont été acceptés mais qu’une dizaine avait été refusés en raison de la dangereurosité que ces profils représentent pour le territoire algérien en raison de leur appartenance au terrorisme. Enfin, un peu plus loin il a dit que la France ne devrait pas traiter l’Algérie comme la Tunisie et le Maroc. L’histoire des deux pays fait que la France se doit d’avoir une relation privilégiée avec l’Algérie.
Source : Le Monde et AFP dans le fond
