Les Championnats du monde d’athlétisme de 2023 à Budapest approchent, et il y a de l’incertitude quant à la participation d’athlètes de premier plan. Les athlètes préfèrent privilégier les JO de Paris prévus l’an prochain.
Sydney McLaughlin-Levrone, détentrice du record du monde du 400 mètres haies, a décidé de ne pas participer aux Championnats du monde d’athlétisme à Budapest, en raison d’une légère blessure au genou. Elle vise à récupérer complètement pour les Jeux Olympiques de Paris l’année prochaine.
Athing Mu, championne mondiale et olympique du 800 mètres, coachée par le même entraîneur que McLaughlin-Levrone, est également incertaine quant à sa participation aux séries du 800 mètres féminin le 23 août. Son entraîneur insiste sur sa concentration sur les Jeux Olympiques de 2024.
Un autre champion du monde en titre, Michael Norman, s’est également retiré en raison d’une « saison frustrante ».
Cette tendance des athlètes de renom à sauter les championnats du monde suscite des préoccupations quant à son impact sur le sport. Usain Bolt, connu pour ses performances lors des grands championnats, a contribué à la croissance du sport pendant sa carrière en brillant aux moments cruciaux. Cela a accru l’intensité de la compétition et attiré davantage de téléspectateurs.
Pour le 800 mètres féminin à Budapest, si Athing Mu participe, elle reste la favorite, avec son palmarès professionnel imbattu sur la distance. Les autres principales prétendantes incluent Keely Hodgkinson et Mary Moraa. La présence d’athlètes de haut niveau lors des grands championnats contribue à augmenter l’intensité de la compétition et l’audience, bénéficiant ainsi au sport à long terme.
Dans ce contexte, la décision de McLaughlin-Levrone de ne pas participer aux championnats du monde soulève des questions sur l’effet sur la croissance du sport et l’enthousiasme de voir les meilleurs athlètes concourir sur la scène mondiale.
Sources : Canadian Running / ESPN / Lets Run
